
Stephen Morlet
Créateur d’univers fantastiques
Vert, Aronnax, Némo et Godzilla, la Bête, L’Aventurier, Tuer les Gobelins, Je vais mourir, Robert et Spinello, Le repos du guerrier, Arrêtez ce carosse !
Bonjour Stephen, qui êtes-vous et quel est votre univers ?
Bonjour, je me nomme Stephen Morlet, j’ai 34 ans et demi (à quatre jours près) au moment où j’écris ces lignes et je veux être écrivain depuis presque 20 ans. Je pense avoir de très bonnes capacités en Français courant, mais je suis beaucoup moins efficace dans un style plus soutenu et académique.
J’aime les fictions sur les thèmes de l’exploration, l’action, l’aventure et l’amour. D’autres me plaisent, mais ce sont les premiers qui me viennent à l’esprit. J’ai une préférence pour les histoires où tout évolue drastiquement plutôt que de revenir simplement au point de départ. Je suis parfois familier, peut-être plus souvent que je ne le crois, mais je ne suis pas très fan du langage grossier et j’ai horreur qu’un personnage ne serve que de décor, surtout quand celui-ci est censé être très important. De même, je déteste que des situations ne servent que de prétexte pour assouvir la soif de fan-service des lecteurs ou spectateurs. Une œuvre doit être cohérente avec elle-même.
Mon univers principal tourne autour d’un nom : Tempelsen.
C’est à la fois le nom de mes héros, d’une famille, d’un concept, d’un antagoniste, bref, tout l’univers tourne autour de ce nom à travers plusieurs âges que sont la Préhistoire suivie de la Protohistoire, un effondrement de notre société actuelle pour un âge rempli de chaos et de magie et enfin, un Moyen-âge non-magique (ou en tout cas, trop rare pour la mentionner) se déroulant dans un futur très lointain, lequel succède à un âge d’or où régnait la science-fantasy.
À travers le personnage principal de chaque âge, je tâche de représenter une qualité primordiale : la persévérance. Une autre est de savoir lutter contre des forces qui sont a priori impossibles à vaincre. Ce n’est pas parce que les choses semblent décidées d’avance qu’elles ne peuvent se passer autrement. Il faut essayer.
Chaque personnage a une quête personnelle à mener. Un être vivant évoluant jusqu’à l’humain persuadé que son créateur fait fausse route, son fils qui découvrira les bons usages de la magie, un jeune homme originaire d’une civilisation moderne qui devra apprendre à survivre dans un décor apocalyptique, une jeune femme qui devra guider l’humanité à travers les étoiles et enfin, un enfant de la guerre qui trouvera l’amour auprès d’une jeune reine qui veut que tous les conflits cessent. Tous sont liés. Parent-enfant, Mentor-élève, amants…
À la fin, ils devront sauver le monde d’une fin définitive.
Racontez-nous ce qui vous pousse à écrire ?
Je pense que j’écris davantage parce que je le dois que parce que je le peux ou veux. Comprenez bien que je veux écrire, mais c’est davantage proche d’un besoin à assouvir que d’une véritable volonté que je maîtrise. D’où une certaine irrégularité. Si je ne me sens pas inspiré, l’envie d’écrire ne vient pas et par conséquent, je n’écris pas. Mais si mon cerveau se remplit de toutes sortes d’informations qu’il me faut poser sur papier ou PC afin de ne pas les perdre, j’ai tout intérêt à le faire, sans quoi, je pourrais bien les oublier. Je pense que j’écris pour garder une trace car si j’oublie, au moins je pourrais me rappeler.
Quelles sont vos inspirations ?
Dans les domaines littéraires, je n’ai hélas pas beaucoup d’inspirations pour ne pas dire quasiment aucune. J’ai lu quelques livres au cours de ma vie, mais je suis loin d’être un littéraire. Je suis davantage un cinéphile et un enfant de la télé. J’ai grandi en dévorant des séries de façon chaotique. J’ai également vu de nombreux films grâce à la télé. Néanmoins, je peux dire quelles œuvres littéraires m’ont particulièrement marqué. La saga des Harry Potter de J.K Rowling où je prends un plaisir à relire certains passages comme le jour où Harry achète sa baguette, Les Misérables de Victor Hugo où j’ai le sentiment de suivre une histoire vraie et où j’ai pleuré à la fin, Le Seigneur des Anneaux qui est ma première œuvre littéraire de fantasy où j’ai été transporté après neuf chapitres longs et pénibles, Vingt mille lieues sous les mers où je voyage en me mettant à la place du professeur Pierre Aronnax, lequel observe l’énigmatique Nemo, Le Parc Jurassique et Le Monde Perdu qui sont finalement un seul et même livre de Michael Crichton, Le 13ème Guerrier du même auteur, Carrie de Stephen King, les nouvelles et le roman sur Conan de Robert Howard…
Je pourrais continuer, mais je me mettrais à citer tous les livres que j’ai lus et ce ne serait pas glorieux. Parce que la liste deviendrait trop longue et qu’on se rendrait vite compte que je n’ai pas lu grand-chose.
La plupart des œuvres que j’ai lues m’ont largement été suggérées par le cinéma et la télévision. Il y en a bien peu comme Le Crépuscule des Dieux, dont j’ai oublié l’auteur, qui ne m’ont pas été transmis par ce biais.
Si le film ou la série m’a plu et que la source est consultable via un livre ou un site, il y a quelques chances pour que je cherche à la découvrir.
Comment avez-vous connu la formation « Écrire un livre » de Sandra Rastoll ?
Par Internet. Par Pôle Emploi, il me semble. Je cherchais un stage dans l’écriture que je pourrais payer grâce à mon CPF. J’ai ensuite contacté Sandra pour savoir si j’y avais ma place.
Quels enseignements avez-vous retenus et appliqués dans vos écrits ?
Que le texte doit être vivant.
Je vais être plus précis. Tout d’abord, j’ai fini par comprendre que je me sens bien mieux en écrivant au présent simple et à la première personne. J’avais ce défaut que mes personnages subissaient et réagissaient majoritairement au lieu d’agir. C’est un terrain que je ne maîtrise pas.
Ensuite, chose dont je me doutais déjà, mais que j’ai confirmée grâce à Sandra, je dois repasser plusieurs fois sur un texte. Trois lectures au minimum. Et les corrections qui vont avec.
Il y a aussi le fait que chaque texte que j’écris doit être comme un défi à relever. Si je n’y accorde aucune importance, ce sera insipide. Si je mets mes capacités en difficulté, si j’ose me mettre en avant, si je ne reste pas en retrait, quelque chose de constructif en ressortira.
Si je mets mes capacités en difficulté, si j’ose me mettre en avant, si je ne reste pas en retrait, quelque chose de constructif en ressortira.
Mes débuts sont toujours difficiles pour moi et je ne sais pas encore comment les résoudre.
Puis, j’ai appris à apporter énormément de variations dans mes textes. Apprendre à mélanger le dialogue avec le récit. Puis ne pas décrire, ni expliquer, mais simplement montrer.
Où en êtes-vous dans votre parcours d’auteur depuis l’an passé ?
Je dois reconnaître que c’est plutôt irrégulier. Je n’ai pas arrêté d’écrire, sauf à la fin du premier confinement où je me suis concentré davantage sur mon emploi de chauffeur VTC. Depuis, j’ai repris. J’ai quelques moments qui se tiennent ensemble, mais cela n’a pas donné grand-chose de probant. Soit que ce n’était pas intéressant, soit que je ne parviens pas à aller jusqu’au bout.
J’en suis à me demander si je ne devrais pas juste tout écrire, même dans le chaos le plus innommable.
Quels sont vos projets à venir?
Continuer d’écrire pour commencer.
Être lu. Même par une minorité. Je veux juste que les gens me lisent sans me faire de fausses promesses de lecture.
J’aimerais trouver quelques personnes douées en écriture, qui soient capables de me lire, qui le fassent régulièrement et fréquemment et qui m’aident à continuer sur cette voie.
Peut-être que j’en demande trop. Et j’accepterai de lire leurs travaux en échange et de donner mon avis. Même si ce n’est pas mon style. Si je ne le fais pas pour d’autres, pourquoi les autres le feraient pour moi ?
Mettre sur papier ou PC, comme je le disais, les univers que je construis, même s’ils sont très imparfaits.
J’ai plusieurs histoires à écrire. Une en particulier. Sur laquelle je travaille depuis plus de 15 ans et qui ne cesse d’évoluer. J’en ai déjà écris plusieurs morceaux.
Eh bien, Stephen, je crois que l’appel est lancé !
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