
Hélène Pouvesle
Booster de projets – Tourisme
Hepok
Bonjour Hélène Pouvesle, pouvez-vous vous présenter ?
J’ai un profil atypique. Je suis une personne « sénior » de 58 ans. J’ai fait appel à la formation de Sunshine dans le cadre du montage de ma société. J’avais besoin d’un volet « content » pour le proposer comme service additionnel à mes clients.
Je travaille dans le secteur du tourisme. Je viens de monter ma société de conseil pour les acteurs du tourisme. Je mets en avant la responsabilité sociétale, l’inclusion, la diversité, l’écologie. Et je dois fournir du contenu à mes clients.
J’ai toujours été une utilisatrice de longue date des réseaux sociaux, car c’est trans-générationnel (ex. Brut, Tik-Tok, Instagram…) Mais je trouvais que je n’étais pas actrice et j’ai eu besoin de me spécialiser.
Quelle est exactement votre cible ?
Je vends des prestations de conseil et d’innovation aux entreprises. Je m’adresse aux tour-opérateurs, agences de voyage… Les plus réceptifs sont les agences qui accueillent des touristes à l’étranger. En France c’est très concurrentiel.
Pouvez-vous nous en dire plus sur votre parcours ?
J’ai fait une école de journalisme. Puis je suis partie en Grèce et j’étais journaliste là-bas pour l’AFP, puis au Kenya, en Turquie, au Sénégal… C’est comme cala que j’ai eu un pied dans le monde du tourisme. Ensuite, j’ai travaillé dans le tourisme avec ce background journalistique.
Vos compétences de journaliste vous ont-elles servi dans le milieu du tourisme ?
Oui car j’avais un bon rédactionnel, le sens de la communication, la curiosité de l’autre, de l’humain en général et des différentes destinations.
En plus, lorsque j’étais journaliste, j’étais responsable de la rubrique « police-justice » (ce qu’on appelait les « chiens écrasés ») donc j’ai pris goût à enquêter, aller chercher toujours plus loin.
Dans le tourisme cette expérience m’a servie pour chercher un petit plus, pour trouver des choses différenciantes.
Pourquoi avez-vous choisi de proposer une prestation « content » aux acteurs du tourisme ?
Il y a eu comme une explosion dans le Tourisme, secteur extrêmement touché par la pandémie. Et l’on s’est aperçu que :
- Des acteurs du tourisme pouvaient être extrêmement en retard sur leur com’ et dans l’adéquation de leur stratégie « content » ; à faire valoir leur offre dans une période où ils ne pouvaient pas vendre.
- Pendant 2 ans il fallait qu’ils créent un contenu différenciant. Il y avait un véritable besoin en création de contenu surfant sur des tendances.
J’ai donc ajouté un volet « contenu » à mon offre pour proposer du « added-value content » : ex. lifestyle, bien-être, tendances. Cela permet à la marque de maintenir le lien avec son audience et préparer l’après.
Il faut profiter de ce moment béni où les gens se connectent, pendant laquelle les temps de lecture sont plus long. C’est une formidable tribune d’expression. Et moi je souhaite donne une vision à la marque.
A titre d’exemple, on peut créer un contenu sur : l’impact du voyage sur l’enfant, les peurs que cela peut générer, comment créer des repères…
Quand vous est venue cette idée ?
Thomas Cook, la holding internationale dans laquelle je travaillai, a fait faillite. Moi qui étais alors membre du comité de direction, me suis retrouvée sans activité du jour au lendemain. J’ai alors eu l’idée de mettre au service des autres ce que j’avais acquis.
La pandémie était là, je ne pouvais pas me relancer dans le secteur. C’était le bon moment pour monter un projet. En fait, tout était aligné.
J’avais ce besoin de nouvelle aventure qui trottait depuis un moment. En entreprise je travaillais beaucoup. Lorsqu’on se pose, c’est là qu’on peut entrevoir une autre voie, construire autre chose.
J’ai donc monté HEPOK (inspiré de mes initiales). Parce qu’on traverse une nouvelle époque, une révolution et je veux accompagner des acteurs pas toujours préparés ; aider les entrepreneurs à traverser cette période.
Par quel biais avez-vous connu la formation « Content marketing » de Sandra Rastoll ?
Dans le cadre du plan de départ de Thomas Cook, un consultant en reconversion m’a fourni une liste d’organismes.
Ce qui m’a tout de suite attiré dans le descriptif de Sunshine c’est la simplicité. J’ai été épatée par la qualité des prestations proposées (et ça s’est vérifié après) mais tout était présenté avec des mots simples, sans aucune posture ; en toute humilité. Cela me parlait, il y avait un côté humain qui transpirait.
Et ça, je peux dire que c’est une très grande réussite de Sandra. Quand on entre en formation, on intègre une famille avec les échanges sur la messagerie Slack, ses corrections… c’est très supportif et extrêmement humain.
Malgré la distance, on ressent vraiment une personne derrière les échanges, une âme. Et je ne quitte pas la famille ! Je crois que tout le monde ressent cela. Les formations sont très incarnées, c’est une très grande réussite !
La formation « content marketing » est très condensée, on travaille beaucoup, cela demande un très grand investissement personnel.
Ce qui est très motivant est que : plus on avance, plus on acquiert des mécanismes, sans s’en rendre compte. Franchement, en un temps record j’ai acquis toute la compréhension de la rédaction web, l’architecture d’un site ; le 10X content m’a passionné. Et maintenant quand je lis, je vois comment tout est construit.
Mais c’est vrai qu’on dépasse vraiment le stade de la formation, il y a une notion d’investissement personnel, on s’engage pour un changement de vie ; ce n’est pas neutre. Et ça, je ne pensais pas que c’était possible avec le distanciel. J’ai été extrêmement surprise.
Je suis prête à renouveler l’expérience car j’ai appris beaucoup de choses en un temps record.
Par quelle formation serez-vous tentée maintenant ?
Je suis attirée par le storytelling. Je vois sur le site qu’elle est en « pending », ça doit être passionnant !