Bonjour Mélanie Lemaire,

Depuis quand êtes-vous passionnée par l’écriture ?

Bonjour ! J’ai commencé à écrire à l’âge de 12 ans. Ma meilleure amie de l’époque écrivait une histoire postapocalyptique dont nous étions toutes les deux les héroïnes. Cela m’amusait et j’ai eu envie d’essayer de créer une histoire à mon tour. Ma première idée est arrivée un soir alors que je regardais une série télévisée. J’ai rédigé mes 13 premières pages (pleines de fautes, d’incohérences et de plagiat) et je n’ai plus jamais arrêté d’écrire !

Pouvez-vous nous décrire votre univers ?

Ouh la ! Il y aurait de quoi dire ! J’ai un univers personnel très varié, très étendu, un peu comme ceux de Marvel ou de DC Comics ! Je m’intéresse à énormément de choses et je lis de tout, je regarde aussi beaucoup de films, de séries et de documentaires… Tous les genres ont le droit d’entrée dans ma bibliothèque personnelle ! Mais j’ai une grande préférence pour tout ce qui touche au fantastique.

Pourquoi avoir écrit vos romans « Le Cœur de Pierre » et « Les Brumes du Destin » ?

Pour « Le Cœur de Pierre », je me suis lancée en voulant participer à un concours qui m’a été relayé par une amie que je m’étais fait sur Internet. J’avais 15 ans et j’écrivais des fanfictions sur l’univers de Harry Potter et de FullMetal Alchemist (un manga) que je publiais en ligne. Elle aimait ce que je faisais et m’a conseillé d’écrire une histoire qui me soit propre en me donnant le lien du concours. J’ai écrit une nouvelle sur ce que je connaissais le mieux alors : ma ville natale. Je n’ai pas gagné le concours, mais j’ai retravaillé cette histoire pour en faire mon premier véritable roman.

Quant à mon second, « Les Brumes du Destin », là encore, tout a commencé par un concours de nouvelles (dont je suis arrivée finaliste !). Après le concours, j’avais l’intention de laisser l’histoire telle qu’elle était, mais mon papa me tannait pour avoir la suite. Ma nouvelle l’avait passionné ! Mais je travaillais sur autre chose. Et finalement, pendant des vacances dans le Bassin d’Arcachon, l’idée pour faire de ma nouvelle un roman m’est venue. Et j’ai commencé à travailler dessus.

A quel public s’adressent vos ouvrages ?

Mon public est assez large, car mes romans sont appréciés par une grande variété de lecteurs. Adultes ou plus jeunes, tous peuvent les lire. « Le Cœur de Pierre » est accessible dès 9 ou 10 ans environ. « Les Brumes du Destin » s’adresse davantage à des lecteurs plus âgés, à partir de l’adolescence.

Qu’avez-vous voulu transmettre comme message ?

Quand j’ai écrit mes romans, je n’ai pas particulièrement cherché à transmettre un message. Ils arrivent à mes personnages, comme ils arrivent dans la vie des gens. Et les lecteurs trouvent d’eux-mêmes le message qui leur convient. Il y a par exemple des lecteurs qui retiennent pour « Les Brumes du Destin » la différence entre amour et passion.

Je veux raconter une histoire pour faire passer un bon moment à mes lecteurs. Et, si elle leur parle, si elle en inspire certains, alors tant mieux. Mais je veux d’abord qu’ils prennent du bon temps. Parce que c’est aussi ce que je recherche quand je lis un roman.

Et si je devais transmettre un message, ce serait la vertu de la persévérance. Ce mélange entre patience et travail est, selon moi, la clé de tout !

Où puisez-vous votre imagination ?

Tout autour de moi. Ce sont surtout les lieux et les situations qui m’inspirent. Je m’amuse alors à imaginer quel genre de personnages peuvent y vivre et ce qui peut leur arriver. Pour mes deux premiers romans, l’inspiration est venue de maisons qui m’ont touchée par leur apparence et par ce qu’elles dégageaient.

Tout ce qui touche au fantastique aussi m’inspire. Les mythes et légendes, les histoires de fantômes, de démons et même d’extraterrestres… Tout cela nourrit fortement mon imagination.

Comment organisez-vous votre temps de création ?

Mon temps de création est assez limité car j’ai un travail à temps plein. Il ne me reste donc que mes soirées, mes week-ends et mes vacances pour à la fois faire mes recherches, réfléchir à mes histoires et les écrire (tout en m’occupant de moi, de ma maison et en essayant de garder un minimum de vie sociale et familiale !).

Je travaille donc en 4 phases.

Ma première étape, une fois que j’ai trouvé l’idée pour une histoire, c’est de m’imprégner de l’ambiance dans laquelle elle se déroulera. Cela passe par des lectures de romans, de documents, de thèses… mais aussi par des films et des séries du même univers, des documentaires… Et si je le peux, je me rends sur les lieux où se déroulera l’histoire pour essayer d’en capter les particularités. Je prends beaucoup de notes pendant cette période et souvent, c’est là que se développent mes personnages principaux et certaines péripéties. Je peux même avoir des idées à des moments totalement inappropriés (comme au travail par exemple). Alors, j’ai toujours de quoi prendre des notes à portée de main.

La seconde étape débute quand ces premiers éléments sont bien ancrés en moi. Je commence alors une première phase d’écriture. Une première version qui me servira de fil rouge sur l’intrigue principale et les événements secondaires.

Une fois cette première trame rédigée, commence la troisième phase de travail. Je relis mon texte pour voir s’il manque des éléments afin de bien lier les événements et les personnages entre eux. Je fais des recherches complémentaires pour que le tout soit aussi crédible que possible. Je reprends également parfois mes éléments sur une timeline afin de mieux les visualiser.

La quatrième et dernière phase est celle des travaux de réécriture, de relecture et de correction.

Dès que je rentre dans ma première phase d’écriture, j’essaye d’écrire tous les jours. Une heure, deux, tout l’après-midi ou toute la journée… cela dépend de ce que j’ai à faire à côté. Mais j’écris tous les jours pour faire avancer mon roman. Entre les différentes étapes de création, je m’octroie également des périodes de pause afin de prendre un peu de recul sur ce que j’ai fait.

Et si j’ai du mal sur certains passages, je les laisse pour y revenir plus tard.

Dans tous les cas, mon maître mot est le plaisir. Je ne me force pas pour ne pas perdre mon plaisir d’écriture. Car cela se ressent dans un texte.

Qu’est-ce qui vous a poussée à suivre une formation sur l’écriture ?

De plus en plus de masterclass se développent autour de l’écriture, réalisées par les professionnels du secteur. Étant autodidacte, je savais qu’il me manquait certains outils pour m’améliorer. On peut les acquérir par soi-même, mais avoir quelqu’un pour vous guider, pour mettre des noms sur des théories, c’est toujours un plus. Et puis, j’ai toujours aimé l’école (même si mes années de lycée m’ont un peu ennuyée). Alors, je me suis dit qu’une formation sur le métier qui me passionne ne pouvait être qu’un plus pour moi.

Comment la formation a-t-elle changé votre façon d’écrire ?

J’ai réussi à franchir ma hantise du plan ! Au lycée, lorsqu’il fallait faire des synthèses, des dissertations ou autres, il fallait toujours faire un plan et cela me bloquait ensuite. J’avais les idées principales et, soit je m’étalais trop, soit je n’en mettais pas assez. Je me suis alors dit que je n’étais pas faite pour les plans. Mais je me suis rendu compte que cela pouvait être un outil très utile. Je sais aussi qu’il faut que je travaille davantage mes personnages et cette formation m’a permis d’avoir des outils très variés pour y arriver.

Quels sont vos projets futurs ?

Oh ! J’en ai beaucoup ! Une bonne quinzaine d’idées sont accrochées sur un tableau en liège dans mon bureau. Et il y en a qui se rajoutent de temps en temps… Romans historiques, de science-fiction, romances, nouvelles, thrillers…

Dans l’immédiat, je suis dans ma phase de recherches/réflexions pour mon prochain roman, qui se déroulera à la fois à notre époque et pendant la Seconde Guerre Mondiale. Je pense que je débuterai l’écriture en début d’année prochaine pour une sortie soit en 2022, soit en 2023.

En parallèle, je travaille sur une saga de romans policiers vampiriques et sur une saga de fantasy. Il faudra être un peu plus patients pour les lire.

Enfin, l’année prochaine devraient également sortir deux recueils de nouvelles auxquels j’ai participé.

Avez-vous un dernier mot pour les lecteurs ?

Je tiens à remercier toutes les personnes qui donnent une chance à mes romans. En tant que lectrice, je sais qu’on hésite toujours à faire confiance à un nouvel auteur ou à un livre publié chez un éditeur qu’on ne connaît pas trop. Alors, ça me touche toujours quand quelqu’un me dit avoir lu un de mes romans.

Et merci à tous celles et ceux qui laissent leur avis sur Internet. Positifs ou négatifs, ils permettent aux auteurs de se situer et de gagner en visibilité. Nos lecteurs sont notre meilleur relais.

Et puis, un petit mot de lecteur fait toujours plaisir, qu’il fasse une ligne ou cinquante ! Alors, n’hésitez pas !

 

Mélanie Lemaire – Auteur 

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Sandra

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